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QUITTER Caractérisé parfois de rejet du patriarcat en raison de l’inhibition de la place de l’homme dans le couple, le candaulisme n’est pas au bout de ses surprises. Les femmes offertes prennent momentanément le dessus et peuvent en profiter pour se lâcher. En couchant avec des inconnus, elles prennent le lead de leurs relations sexuelles qui peuvent déboucher sur des pratiques BDSM encore plus libertines. On parle du cuckold, une variante plutôt méconnue du candaulisme.
Dans une relation candauliste, la femme porte le nom de hotwife et l’homme celui de cuckold. Un cuckold est donc un homme dont l’épouse entretient des relations sexuelles en dehors du couple. Il peut aussi s’assimiler au mari cocu, terme un peu plus connu du grand public des candaulistes. Dans les aventures extra-conjugales que l’épouse a, il se présente comme le commanditaire, celui qui l’y a encouragé afin de satisfaire lui-même à ses propres fantasmes. C’est en soi l’une des raisons pour lesquelles le cuckolding fait penser à l’inhibition du patriarcat, avec un profil d’homme plus adouci et qui laisse son épouse traverser les lignes rouges de la vie en couple.
Le cuckolding, lui, désigne l’acte. Il évoque une situation de baise candauliste avec la femme offerte qui triche et le mari cocu qui regarde. Quoique trivial, le schéma n’est pas figé. Chaque couple y apporte ses propres nuances selon ses fantasmes. Ce qu’il est essentiel de retenir, c’est qu’un profil cuckold est généralement caractérisé par deux figures : celui d’un homme qui encourage simplement sa conjointe à le tromper et celui qui, en plus de cela, entretient des affinités avec des pratiques de domination où il se fait humilier.
C’est dans la pratique que se dessinent les fantasmes du couple candauliste. Naturellement conditionné pour vivre une soirée coquine entre sa femme et son amant, le cuckold a la possibilité de se positionner en tant que simple spectateur ou de prendre part à la fête en laissant dominer ses envies perverses. Il devient ainsi un cocu soumis dont la part de plaisir réside dans sa volonté à se livrer à des jeux humiliants.
Sa femme peut l’obliger à porter une case de chasteté, le pousser à se frustrer des performances de l’amant, lui faire subir la torture de se livrer au barebacking, etc. Dans ce jeu, l’essentiel est de lui infliger un traitement dégradant et humiliant. On fait fi des mœurs, quitte à sortir fouet, croix, collier ou menotte pour le soumettre. C’est là que prend vie la véritable face du cuckolding qui est une pratique du BDSM. Il est juste un peu moins avoué, mais constitue une pratique hard du candaulisme qui ne laisse pas indifférents nombre de couples candaulistes.